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Entraide et prospérité mutuelle
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« Jita yuwa Kyoe » signifie « Entraide et prospérité mutuelle ». Pour Jigoro KANO savoir vivre ensemble permet de trouver l’équilibre entre les besoins des autres et nos propres intérêts.
Quand on est solidaire on prend conscience de notre utilité. Même le combat devient un moyen de faire progresser son partenaire.
Il y a toujours un moment dans la vie où l’on a besoin de la compétence des autres. La générosité de nos intentions amène des actions efficaces à long terme.
L’union fait la force et comme le disent les Trois Mousquetaires : « Tous pour un, un pour tous ».
En cliquant sur ce lien vous découvrirez un extrait de l’émission « Judo » diffusée en 2002 sur ARTE : https://www.youtube.com/watch?v=5F-RsEq6VZo.
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Florent PELLETIER
Gagner par des principes élevés
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« Jundo seisho » est une expression qu’il faut mettre dans le bon contexte pour la traduire correctement. Le kanji « Jun » signifie « droit, ordre », « Do » veut dire « voie, chemin, enseignement » et le mot « Seisho » se traduit par « victoire ».
En ayant des comportements justes et en maintenant des principes élevés on suit la voie qui amène à la vraie victoire. On ne s’oppose pas au cours naturel des choses mais on s’adapte en gardant ses valeurs. Pour atteindre ses objectifs et réaliser de grands résultats on continue à se former.
La patience est ce qui nous permet de vérifier si nos actions sont efficaces. Le travail bien fait nous donne le courage nécessaire de continuer et de croire en nos capacités.
Un des aspects du judo est la compétition pour cultiver la sagesse et la remise en question. On ne juge, ni ne déconsidère celui qui perd. Il n’y a pas de victoire dans la discorde. Gagner ou perdre n’est pas le but.
Jigoro KANO pensait que l’essentiel est de ne pas nuire. Le judo permet d’analyser l’esprit et les attitudes des combattants tout en apprenant de chacun.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez 20 belles victoires lors du Championnat du monde 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=9eWuuNae2Ew.
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Florent PELLETIER
Faites de votre mieux
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Quel est le vrai sens de « Onore wo tsukushite naru wo matsu » ?
« Faites de votre mieux et attendez le résultat » signifie qu’il ne faut pas attendre pour entreprendre et que le succès ne vient pas si facilement. Le talent de chacun se découvre en travaillant sans épuiser ses forces, sans se plaindre, ni attendre tout de la chance.
La patience est ce qui nous permet de vérifier si nos actions sont efficaces. Le travail bien fait nous donne le courage nécessaire de continuer et de croire en nos capacités.
Jigoro KANO pensait que « faire de son mieux et attendre le résultat » est la recherche de l’homme éveillé. Le sage transforme les erreurs en bonne fortune et assume ses responsabilités.
Qu’importe si le résultat n’est pas celui que nous attendions. Continuons de progresser, de nous améliorer, de persévérer. Ce que nous recevons est parfois bien plus riche que ce que nous espérions.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez les performances de Teddy RINER qui n’ont rien du hasard : https://www.youtube.com/watch?v=M0Dpv7XFijE.
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Florent PELLETIER
L’effet tunnel
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Le stress est un état de tension dû à une situation perçue comme une menace. Son intensité dépend de notre capacité de contrôle, du degré d’imprévisibilité auquel on est soumis et de la nouveauté du danger.
Le stress se traduit par une montée d’adrénaline provoquant une réduction des performances associée à un rétrécissement du champ visuel. Il provoque de la confusion, une baisse du tonus musculaire et un dysfonctionnement moteur généralisé.
La peur induit une accélération du pouls, une respiration incontrôlée associée à une distorsion auditive.
Pour éviter l’effet d’emballement et diminuer le stress vous pouvez :
– Contrôler la respiration en inspirant 3 secondes par la bouche tout en gonflant le ventre, puis bloquer l’air pendant 3 secondes et enfin expirer lentement par la bouche en laissant le ventre redevenir plat.
– Fixer un point en décrivant ce qu’il y a dans le périmètre à gauche, à droite, en haut et en bas.
– Fermer puis ouvrir les yeux, tourner la tête.
– Dire à haute voix votre nom et votre prénom.
– Compter combien font (20 + 28 – 3) ÷ 2 = 22, 5…
Le stress agit sur le système nerveux et provoque des tensions au niveau de l’abdomen. On dit que le cœur est descendu dans l’estomac.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez une présentation des Techniques d’Optimisation du Potentiel : https://www.youtube.com/watch?v=gZ9rBxQ9bG0.
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Florent PELLETIER
Souplesse
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Le terme « Ju » signifie « souplesse ». La souplesse est une des qualités essentielles dans les Arts Martiaux.
Elle permet une plus grande rapidité et augmente la fluidité.
La souplesse diminue les risques de blessure tout en agissant sur certaines douleurs.
Les assouplissements augmentent et maintiennent les amplitudes articulaires. Ils améliorent l’élasticité et la résistance des tendons.
Les étirements accroissent la sensibilité proprioceptive et favorisent la récupération.
Il faut harmoniser les périodes de mise en tension avec des exercices de relâchement. Souplesse et respiration sont indissociables.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez des conseils sur les étirements : https://www.youtube.com/watch?v=DDGT0cITs8Y.
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Florent PELLETIER
Coup de Jarnac
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De tous temps il a existé ce que l’on nomme la « Botte secrète » qui puise ses origines dans l’escrime. Le tireur d’épée ou de fleuret porte un coup imparable que l’adversaire peut difficilement éviter. Dans les Arts Martiaux on appelle cela le « spécial ».
Le dernier duel judiciaire en France se tint le 10 juillet 1547 entre François de Vivonne, seigneur de la Châtaigneraie et Guy Chabot de Saint-Gelais, Baron de Jarnac. De la Châtaigneraie eut le jarret fendu du revers de l’épée par son adversaire. Pour certains le « Coup de Jarnac » désigne un coup déloyal alors que pour d’autres c’est un coup habile donné dans les règles de l’art. Tout est une question de point de vue.
Sachant la réputation de La Châtaigneraie comme redoutable bretteur, aussi adroit en toutes armes qu’à la lutte, Jarnac prit les leçons d’un maître d’armes italien, le Capitaine Caize. Jarnac n’est donc pas l’inventeur du coup qui porte son nom, mais son promoteur.
Ceci étant, Guy Chabot aurait demandé après l’assaut à François de Vivonne d’oublier leur inimitié et d’être à nouveau amis… L’honneur ne dépend pas de l’opinion des autres ni ne se confond avec l’orgueil.
Comme le pense Victor Hugo : « Il y a des gens qui observent les règles de l’honneur, comme on observe les étoiles, de très loin. »
En cliquant sur ce lien vous découvrirez la mise en application du « Tokui Waza » par des champions japonais : https://www.youtube.com/watch?v=oxa4fMw8ICg.
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Florent PELLETIER
Shu Ha Ri
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Le « Shu Ha Ri » est un concept qui décrit trois étapes dans l’apprentissage d’une technique ou d’un Kata. Il est applicable dans de nombreux domaines.
« Shu » peut se traduire par apprendre les fondamentaux, « Ha » par explorer de nouvelles approches et « Ri » par créer sa propre dynamique.
Par la pratique on trouve les réponses à de nombreuses questions et on sait trouver de l’aide quand cela est nécessaire. On applique la technique pour évoluer, s’adapter et transmettre.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez le « Shu Ha Ri » expliqué en 3 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=4QvLXaK9E4o .
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Florent PELLETIER
Go no Kata
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Le « Go no Kata » ou « Forme des oppositions de force » a été créé par Jigoro KANO en 1887. Il comprend 10 techniques : Seoi nage, Ushiro Goshi, Sukui nage, Hidari seoi nage, Uki goshi, Hadaka jime Koshi kudaki, Tobi goshi Uki goshi, O soto otoshi, Ushiro goshi, Kata guruma.
Jigoro KANO veut démontrer que céder n’est pas le seul principe permettant d’évoluer, mais qu’il faut aussi savoir développer la puissance en s’opposant à la force par la force sous certaines conditions. Ce Kata perpétue la transmission entre le Jujitsu et le Judo. .
Il n’y a pas de chute et les mouvements sont exécutés sans saisir le Judogi. L’entraînement en résistance semi-coopérative permet d’apprendre à se libérer des pressions physiques et psychologiques. Il vient en complément de l’étude du « Ju no kata » et peut être pratiqué comme un échauffement.
Ce kata était aussi appelé « Goju no Kata » ou « Forme de la force et de la flexibilité ». D’autres l’on surnommé le « Kata perdu » car aucun document n’a été retrouvé. Jigoro KANO nous dit : « Ce Kata consistait à l’origine à se pousser, se tirer, se tordre l’un l’autre par une opposition des énergies, puis devint un mécanisme visant à gagner en s’adaptant à cette force. »
En cliquant sur ce lien vous le découvrirez dans une de ses formes originelles : https://www.youtube.com/watch?v=vVF4dHzXklo.
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Florent PELLETIER
Carpe koï
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Le terme japonais « koï » signifie littéralement « carpe ». La carpe koï est un poisson d’eau douce qui vit en bancs. Omnivore à tendance herbivore, elle affectionne les fonds sablonneux où elle cherche de la nourriture à l’aide de ses deux paires de barbillons. Elle vit une vingtaine d’années, mais certaines ont vécu 70 ans. Elle peut mesurer jusqu’à un mètre et peser plus de 15 kilos.
Les premiers récits qui mentionnent la carpe koï remontent au 5e siècle avant J.-C. en Chine et en Corée. Avant de devenir des poissons d’ornement, les japonais, afin de diversifier leur alimentation, les élevaient dans les étangs qui alimentaient les rizières.
Chaque année, à la 3e lune, des milliers de carpes quittent la mer et remontent le fleuve Jaune. Elles se réunissent à la cascade de la Porte du Dragon. Certaines parviennent au sommet de ces redoutables chutes d’eau, les autres retentent l’expérience l’année suivante. C’est pourquoi la carpe koï incarne la persévérance et la paix.
Dans le symbolisme japonais :
– La carpe « Chagoï » est unicolore sans reflet métallique. Elle amène santé et longévité.
– La carpe « Utsurimono », noire à taches colorées, est recherchée par ceux qui sont attirés par la spiritualité.
– La carpe « Yamabuki » est dorée et protège des besoins d’argent.
– La carpe « Tancho », blanche avec une marque rouge évoquant le drapeau japonais, incarne l’honneur.
– La carpe « Benigoï », d’un rouge intense, symbolise l’amour éternel.
– La carpe « Kujaku », bicolore, porte bonheur.
D’une façon générale, la carpe koï est censée porter chance et insuffler un exemple de courage aux générations futures. Elle montre la Voie à suivre pour vivre en phase avec la réalité.
L’entrée du fourreau d’un sabre est appelée « Koiguchi » ce qui signifie « Bouche de carpe ».
En cliquant sur ce lien vous découvrirez Kyuzo MIFUME démontrer les principes du Judo : https://www.youtube.com/watch?v=uyx2TtJuruc.
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Florent PELLETIER
Animaux
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Les Maîtres d’Arts Martiaux ont toujours observé les animaux pour comprendre l’énergie qui les animent.
Si le serpent ondule ce n’est pas uniquement pour se déplacer. On dit que les serpents venimeux ont l’œil fendu et que ceux qui sont inoffensifs ont l’œil rond. .
La grue blanche se débarrasse de la pluie quand elle s’ébroue, est calme quand elle mange, se concentre sur sa respiration quand elle crie et ne pense à rien en volant…
Les Maîtres se retiraient dans la montagne pour vivre en osmose avec la nature et en retirer l’essentiel de leur enseignement. Ils n’avaient peur ni du tigre ni d’eux-mêmes.
Les noms des techniques particulières intégrées dans les poèmes n’étaient connus que par les élèves des écoles et les noms d’animaux réels ou mystiques transmettaient un savoir-faire.
En voici quelques-unes extraient du livre « Võ Đạo ⁓ Arts Martiaux Vietnamiens Traditionnels » chez Budo Éditions :
– Kim kê độc lập : le coq d’or qui prend son indépendance.
– Song long xuất hải : les deux dragons qui sortent de la mer.
– Thạch tượng quá giang : l’éléphant de pierre qui traverse la rivière.
– Thiên mã nghịch cước : la ruade du cheval divin.
De nombreux Quyền et Bài Vũ Khí se réfèrent dans leur titre aux animaux : le « Tứ Linh Ðao » ou « L’enchaînement de sabre des quatre animaux sacrés », le « Kim Ngưu Quyền » ou « Le buffle d’or », le « Tây Sơn Nhạn Quyền Pháp » ou « La haute technique de l’oie sauvage de Tây Sơn ».
En Chine, selon la légende, le poisson qui bondit et traverse certaines cascades se transforme en dragon.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez la boxe du singe : https://www.youtube.com/watch?v=eKA4f_GBbU8 .
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Florent PELLETIER
Bushido
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Le « Bushido » se traduit par « la Voie du guerrier ». Le mot « Bushi » se divise en deux termes « bu » qui signifie « mettre fin à la violence par les armes » et « Shi » pouvant se traduire par « porter la lance ».
La transmission orale de ses règles a fait son apparition au Xe siècle, principalement dans le « Kyūba no michi » ou « Voie de l’arc et du cheval » et dans le « Tsuwamon no michi » ou « Voie de l’homme d’armes ». .
Le « Buke-shô-hatto », littéralement les « Divers points de lois pour les familles guerrières » est une collection d’édits promulgués de 1615 à 1710 par le shogunat Tokugawa.
Les 7 vertus du Bushido sont : la bienveillance, le courage, la droiture, l’honneur, la loyauté, la politesse et la sincérité
Le Samouraï se distinguait par son chignon qui consistait en une tonsure appelée « sakayaki ». Avant tout combat le Samouraï annonçait son nom et son sabre symbole de la force était mis au service de la justice. Il représentait celui qui ne craignait pas la mort.
Le Bushido se réfère aux quatre grands courants de la pensée japonaise : le Bouddhisme, le Confucianisme, le Shintoïsme et le Taoïsme. Il est comme la fleur du cerisier qui laisse derrière elle son parfum et sa beauté.
Le Bushido est encore très présent dans l’organisation sociale, économique et politique du Japon. Les notions de confiance, de respect et d’harmonie au sein du monde des affaires sont directement basées sur le Bushido.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez un documentaire sur le Yabusame : https://www.youtube.com/watch?v=TZtb_PtaF0o .
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Florent PELLETIER
Les échecs asiatiques
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Les Arts Martiaux peuvent s’appliquer au quotidien et permettent d’aborder la vie de façon plus sereine. Traditionnellement les pratiquants en plus du combat s’initiaient : au chant, à la musique, à la peinture et au jeu d’échecs… Les Maîtres d’Arts Martiaux observaient leurs élèves pour développer leur talent dans l’un ou l’autre de ces domaines.
Les Samouraïs plaçaient devant l’autel un miroir symbole d’harmonie et de renouveau, ainsi que des gâteaux de riz en forme de miroir. L’intérêt de cette cérémonie est de marquer la fin d’une année d’entrainement et de resserrer les liens sociaux entre les individus. Elle permet de féliciter chacun pour les efforts réalisés.
Le « Xiangqi » est un jeu d’échec chinois qui se joue sur un plateau rectangulaire de 9 lignes sur 10. Il comprend 16 pièces par joueur, constituées de disques marqués d’un signe les identifiant. Les pièces rouges s’opposent aux noires et sont placées sur les intersections des lignes. Chaque adversaire a un « palais » de 3 lignes sur 3 au centre de chaque bordure du plateau. Une rivière limite les déplacements autorisés de certaines pièces et sépare les deux camps.
Le jeu s’achève lorsque l’un des généraux est capturé ou bien lorsque aucun mouvement autorisé n’est plus possible.
Les Maîtres d’Arts Martiaux instauraient un parallèle entre les diverses pièces du jeu et les parties du corps humain :
– Le général (le roi) correspond à la tête.
– Les deux pages (les conseillers) correspondent aux épaules.
– Les deux éléphants (les fous) correspondent aux genoux.
– Les deux chariots (les tours) correspondent aux bras ou aux poings.
– Les deux chevaux (les cavaliers) correspondent aux jambes ou aux pieds.
– Les deux canons correspondent aux coudes.
– Les cinq soldats (les pions) correspondent aux doigts de la main.
Les échecs asiatiques permettaient de parfaire sa stratégie martiale en développant une prise rapide de décision. On pouvait évaluer son état d’esprit et montrer sa capacité à se défendre ou à attaquer. En observant les joueurs on pouvait deviner leur façon de combattre sur le champ de bataille.
En cliquant sur ce lien vous découvrirez une initiation aux stratégies et aux principes d’ouverture dans les jeux d’échecs : https://www.youtube.com/watch?v=Npblb5xPvHQ.
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Florent PELLETIER
Kagami Biraki
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Le « Kagami Biraki » ou « cérémonie des vœux » est une tradition née il y a plus de trois cent ans, lorsque Ietsuna TOKUGAWA brisa le couvercle d’un tonneau de saké qu’il partagea avec ses alliés la veille d’une bataille qu’il remporta. Adoptée par les pratiquants d’Arts Martiaux depuis 1652, la cérémonie a généralement lieu le 11 janvier de chaque année. Elle est introduite au Kodokan par Jigoro KANO en 1884.
Les Samouraïs plaçaient devant l’autel un miroir symbole d’harmonie et de renouveau, ainsi que des gâteaux de riz en forme de miroir. L’intérêt de cette cérémonie est de marquer la fin d’une année d’entrainement et de resserrer les liens sociaux entre les individus. Elle permet de féliciter chacun pour les efforts réalisés.
Elle se déroule selon un cérémonial préétabli : les vœux, la présentation d’un Kata, des randoris et se termine par la remise des grades.
À cette occasion, les gâteaux à base de riz gluant sont brisés à l’aide d’un maillet ou à la main, puis mélangés à une sorte de soupe de haricots rouges sucrée prise en commun. On brise également le couvercle d’un tonneau de saké à l’aide d’un maillet afin de le déguster.
Les termes « Kagami Biraki » se composent de trois kanjis : un pour « Kagami » signifiant « miroir » et deux pour « Biraki » qui veut dire « ouvrir ».
Les trois Trésors Impériaux du Japon sont : l’épée « Kusanagi-no-Tsurugi » représentant la valeur associée à la faculté de partager, le pendentif appelé « Yasakani-no-Magatama » illustrant la bienveillance contribuant à la faculté d’apprendre et le miroir de bronze symbolisant la sagesse permettant la compréhension des choses cachées.
L’emblème du Kodokan a la forme d’un miroir octogonal. Selon la légende, ce miroir ne reflète pas uniquement le visage mais l’âme de celui qui le regarde. Le cercle rouge central comme le miroir symbolise la quête du Judoka vers un idéal d’honnêteté et de pureté.
La cérémonie des vœux est instaurée en France pour la première fois le 9 janvier 1965 par Jean-Lucien JAZARIN, alors Président du Collège National des Ceintures Noires. Le miroir poli, nettoyé, rappelle l’importance d’affiner sa technique, de respecter son corps et de prendre de bonnes résolutions pour l’année à venir.
La connaissance se transmet au travers d’une libre réflexion dans une tradition universelle. Et, comme le pensait SOCRATE : « Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses. »
En cliquant sur ce lien vous découvrirez comment s’est déroulé au Japon le Kagami Biraki 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=yGPdtNj4M6Y.
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Florent PELLETIER
Kumi Kata
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Le Kumi Kata définit l’ensemble des formes de saisie possibles. On ne peut pas projeter un partenaire sans un Kumi Kata correct.
Un droitier saisira avec la main droite le revers gauche d’Uke au niveau de la clavicule tandis que la main gauche saisira la manche droite d’Uke au niveau du coude.
La bataille de garde est déterminante pendant le combat. Une bonne prise de garde assure au combattant la possibilité d’attaquer dans n’importe quelle situation.
Les gardes spécialisées sont plus adaptées à certaines techniques tout en empêchant l’exécution d’autres.
Le travail de saisie s’effectue dès le « Hajime » par le placement et le déplacement des mains. Par exemple la main qui tire la manche et l’autre main qui pêche au revers permet les mouvements vers l’avant. Une garde haute peut donner plus d’amplitude pour le déséquilibre mais offre moins de mobilité au niveau des bras et des jambes.
Les gardes peuvent être identiques, croisées ou opposées. Ce qui est important c’est de pouvoir placer des techniques variées tout en donnant du rythme au combat.
Vous devez connaître des techniques qui vous permettent de prendre une garde, d’empêcher Uke de prendre la sienne ou de vous défaire d’une garde en effectuant des mouvements courts, précis et explosifs,
En cliquant sur ce lien vous trouverez des conseils appropriés : https://www.youtube.com/watch?v=G1QaUXSy-mU.
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Florent PELLETIER
JUJITSU
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Le terme « Ju – 柔 » signifie « souplesse » et « Jitsu – 術 » signifie « art ». Le « Jujitsu » ou « Art de la souplesse » est l’art de s’adapter au milieu, qu’il soit hostile ou non. C’est un système de combat rapproché, éprouvé sur les champs de bataille. Les principes fondamentaux sont basés sur la connaissance du corps, le respect de la vie et le besoin naturel de cohésion.
Parallèlement à l’enseignement traditionnel de la self-défense se sont développés le « Fighting system » et le « Duo system ».
Le « Fighting system » repose sur les percussions, les projections et les soumissions. Pour gagner un combat, il est nécessaire de marquer un Ippon dans chacun de ces domaines.
Le « Duo system » est une forme d’expression technique. Les compétitions se déroulent en couple mixte ou non. Elles requièrent une grande précision de mouvement où l’on juge l’intensité alliée à l’explosion musculaire.
La première école de Jujitsu a été créée par Takenouchi HISAMORI. On y pratiquait aussi bien les armes que le combat à mains nues.
Jigoro KANO a écrit en préface du « Manuel Pratique de JIU-JITSU » de Moshe FELDENKRAIS : « Le Jiu-Jitsu combat la force brutale par les lois de la mécanique rationnelle, opposant la technique à la force sauvage par sa méthode logique basée sur le minimum d’effort pour un maximum d’efficacité. »
Mitsuo MAEDA enseigna le Jujitsu au Brésil à la famille Gracie qui a développé le Jiu-Jitsu Brésilien. .
Découvrez une démonstration de Jujitsu Fighting faite au 32e Festival des Arts Martiaux en cliquant sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=__DyYGZ16jA.
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Florent PELLETIER
Kodomo no Kata
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Découvrez le Kodomo no Kata créé pour les enfants par la Fédération Française de Judo Jujitsu et Disciplines Associées en association avec le Kodokan.
Le kata est composé de sept séries reprenant les bases essentielles pour la pratique du Judo.
Il permet une progression adaptée au niveau des chutes, des déplacements, des déséquilibres, des techniques de projection et de contrôle.
C’est un outil pédagogique utile à tous et dont chacun peut s’inspirer.
Voici un lien où vous pourrez le trouver pour le travailler : https://www.youtube.com/watch?v=Oz_pG2E47YI.
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Florent PELLETIER
TECHNIQUES DE JAMBE
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Un proverbe chinois dit : « L’arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines. » Mais se pourrait-il que cet arbre ait eu trop de branches à cause de ses racines ?
La technique est l’une des racines du Judo, elle doit trouver sa juste place dans notre pratique. Rien n’est figé, tout est à découvrir à partir des fondamentaux et sur ce chemin la progression n’a pas de limite.
L’action répétitive des techniques, en totalité ou en partie, est destinée à en comprendre les principes. La précision des gestes permet une meilleure coordination et donne de l’intelligence au mouvement.
Pour améliorer vos connaissances je vous propose ce lien sur les techniques de jambe : https://www.youtube.com/watch?v=-Xpmgtaypmg.
Bien à vous.
Florent PELLETIER
PRATIQUE EN CONFINEMENT
Bienvenue,
Pour Aristote : « L’espérance est le songe d’un homme éveillé. »
En Chine, dans certains hôpitaux, des professionnels de santé ainsi que des malades atteints de la Covid-19 s’entrainent aux Arts Martiaux pour contribuer à vaincre le virus.
L’objectif est double : d’une part renforcer les défenses immunitaires, d’autre part contrecarrer les effets anxiogènes de la maladie ou de ses conséquences.
Nous avons tous besoin de repères sociaux et de pratique sportive. En attendant de nous retrouver il faut continuer à s’entraîner seul.
Aussi, je vous propose ce lien où vous trouverez le Seiryoku-Zenyo-Kokumin-Taiiku-No-Kata créé par Jigoro KANO : https://www.youtube.com/watch?v=uvqxiXiA9eM.
Je vous souhaite un bon entraînement.
Nous saurons toujours nous adapter à de nouvelles formes de pratique. « Connaître ce qui est ancien, c’est savoir le rénover. » dit un proverbe japonais.
Bien à vous.
Florent PELLETIER